Les nouvelles

Rêve de désir

Défi 4 : Nombre de mots : 250. Handicap : A la première personne du singulier et dans le sexe opposé. 
Je vous laisse deviner le thème. 

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Quand je l’aperçois, là, debout le long du trottoir, je sais que c’est elle. Mon cœur s’emballe et j’ai le souffle court. 

Elle est si belle, si merveilleuse et je comprends, tout à coup, que je ne serais comblé que si je la possède entièrement. 

Mon corps collé contre le sien, mes deux jambes entourant son enveloppe toute en courbes. Mes mains entourant fermement ses poignées, glissant sur le doux cuir qui les cloisonnent. 

J’oserais enfin lui avouer qui je suis, et ce qu’elle représente pour moi : liberté, passion et douce folie. 

Mais je me contente de la regarder à travers la vitre de ma voiture, je soupire et je rêve de pouvoir continuer à l’admirer. 

A la maison, ma femme m’attend, et je ne peux franchir ce cap si je n’ai pas son accord. 

Bientôt, ho, bientôt, ma belle cylindrée, je viendrais t’acheter et nous voyagerons ensemble le long des routes de France.

(c) Copyrightdépot : 00052390

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Elle et Moi

Défi 4 : Nombre de mots : 250. Handicap : ne pas dire les mots suivants: route pneu cylindrée voiture et moto. 
Même thème sur Rêve de désir. 

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Je songe tout les soirs à la même chose. Au loin, elle est présente, elle m’attend. 

D’une jambe, elle soutien sa magnifique enveloppe, pleine de grâce et de beauté. Un corps de rêve, profilé tout en courbes et des yeux luisants, flamboyants. 

Elle porte des couleurs osées, mais qui mettent merveilleusement bien en valeur ses formes généreuses. 

Je sais qu’elle est maniable et nerveuse, un caractère adorable qui se laisserai facilement posséder. 

Son carenage est court, mais elle à en son cœur, une puissance insoupçonnée, tel une véritable tigresse en chasse.

Son allure sportive me rend fou, je n’espère qu’une chose pouvoir la dompter, la chevaucher avec douceur, puis oser aller plus vite que le vent lui-même. Sentir cet élément nous bercer, elle et moi dans un cocon bien faisant, pendant que nous nous envolerons sur l’asphalte vers une destination secrète.

(c) Copyrightdépot : 00052390

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Bazar du célibataire

Non mais ce n’était pas possible, il ne pouvait y croire. Comment cela avait-il pu arriver ? Lui qui était persuadé d’être si bien organisé. D’habitude il arrivait toujours à retrouver ce qu’il cherchait au premier coup d’œil et pourtant, il lui était impossible de remettre la main sur le présent qu’il avait si précautionneusement choisi. 

Il avait à peine réussi à fermer l’œil cette nuit-là, à cause de l’angoisse que lui créait cette perte. Le réveil n’avait pas encore sonné qu’il était déjà sous la douche. Il fallait qu’il le retrouve. Il commença à ramasser le linge sale présent dans la pièce, quelques caleçons, deux pantalons, six t-shirts et des chaussettes pour la plupart célibataire. Il défit les draps de son lit, décolla ce dernier du mur, mais hormis de nombreux moutons, des magazines un peu coquins et d’anciens mouchoirs en papier, il ne trouva rien. Il jeta les souillures de sous son lit, empila ses brochures dans un tiroir et passa l’aspirateur. 

Les draps furent changer, la chambre aérée, mais il n’y avait rien à faire ce n’était pas la. Et le bureau ? Un pot de confiture dont le dessus était bien moisi, un bout de pain rassi, quelques croutes de fromage, deux couteaux sales, des papiers diverses et variés et une bouteille d’eau à l’odeur suspect. Il fallait absolument nettoyer tout ça, d’ailleurs presque tout atterrit directement à la poubelle. Les papiers furent rapidement classés dans différentes pochettes et le tout fut correctement agencé sur le bureau. Mais encore une fois aucune trace du cadeau. 

Il fallait absolument venir à bout de cette pièce et de ce capharnaüm ! Il passa l’aspirateur en surveillant bien à ce que le cadeau ne reste pas coincé par mégarde, mais là encore, rien ne se passa. Incroyable, au bout de presque trois heures, il n’avait toujours rien trouvé. 

Il regarda autour de lui et fit une nouvelle fois le tour de sa chambre. Sa commode avait été dégagée des diverses publicités et canettes de soda. L’armoire avait été retourné de tout son linge, qui était évidement froissé par manque de soin. Il plia un à un ses vêtements mais ne trouva rien de plus. Il remit sa chaise en face de son bureau, sa veste toujours suspendue sur le dossier. Et là, il réalisa. La seule chose qu’il n’avait pas fouillée était son blouson. 

Il vida alors le contenu de ses poches : clefs de voiture, bouton décousu, mouchoirs usagés pour la poche gauche, porte feuille dans la poche intérieur et enfin, enfin, la rose blanche fossilisée sur laquelle était accroché un ruban nacré. 

On pouvait lire en lettres rouges les mots : Je t’aime. 


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Loïc et Kin’Youbi

Cette histoire à été écrite avec les idées de Loïc (pour le héros), Lankouëch Mistral (pour la "race" de l'ami du héros) et Paraskevie Ecalle Jotche-Baron Klissouris (pour le prénom de l'ami du héros). Ces trois personnes ayant gagnés un concours, présent sur la page facebook et le site. 

Loïc aimait plus que tout se rendre chez sa grand-mère. Quoi de mieux que de profiter du jardin et de la chaise à bascule. Mais le plus fantastique, c’était la cabane dans l’arbre où il retrouvait son meilleur ami. Il trépignait d’impatience dans la voiture de sa mère. Il reconnaissait le chemin au milieu de la verdure, les bosquets fleuris et les vaches normandes. A peine garée, il se détache et sort du véhicule. Il court jusqu’à la maison de campagne de sa grand-mère et entre. 

— Bonjour Mamie, crie-t-il.

— Bonjour mon poussin.

A peine a-t-elle le temps de déposer un baiser sur sa tête que le voilà déjà parti dans son air de jeu favorite. 

— Kin’Youbi ! Kin, t’es où ?

Alors qu’il grimpe à l’échelle de corde, il aperçoit une tête dépasser de l’ouverture. Les traits fin, les yeux améthyste et les cheveux verts. Mais ce n’est pas ces détails qui avait le plus frappé Loïc lors de sa rencontre avec son ami, non, c’était ses petits oreilles en pointes qui faisait de lui, un être différent. Il s’était rencontrés, il y a de cela trois ans, alors que l’enfant s’ennuyait sur l’ancienne balançoire. Kin’Youbi était apparut de derrière les fourrés et ils s’étaient tout de suite appréciés. Depuis, chaque week-end, durant l’été, ils passaient du temps ensemble. 

— Salut Kin, ça va ? Ça n’a pas était trop long sans moi ? 

Ils s’installent autour de la table en bois et prévoient le planning de la journée. Une partie de chat perché, un jeu d’échec, et un gouté préparé par mamie. Le temps passe rapidement quand on s’amuse. Le demi-elfe, car c’est ce qu’était Kin’Youbi, était le meilleur ami que Loïc avait pu trouver. Il était gentil, attentif et adorait s’amuser à différents divertissements. 

Alors qu’ils étaient en pleine parti de stratégie, mémé Annie interpelle son petit fils du bas de l’échelle. 

— Loïc, viens prendre ton gouter. 

Loïc descend et court jusqu’à la cuisine ouverte. Sa grand-mère à cuisiné de nombreux gâteaux. Deux verres de laits sont posés sur la table, elle sait que son petit-fils aime apporter le gouté en haut de sa cabane pour lui et son ami imaginaire. 
Illustration par Auréline B

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